Actualités lundi 9 octobre

Focus créole avec le Festival Sens Interdits

Dim 22 octobre 2023 | De 5 à 20€

On vous donne rendez-vous le dimanche 22 octobre pour une journée créole avec 2 spectacles + 1 repas

11h30 : Kisa mi lé
14h30 : Poto-Mitan(s)

Le Parisien parle de Kisa Mi Lé :

« Kisa Mi Lé raconte la colère d’un jeune homme déraciné à sep ans et son voyage à la recherche d’une autre part de lui-même restée là-bas pour enfin répondre à la question : Kisa mi lé ? Qui suis-je ?

Kisa Mi Lé raconte la colère d’un jeune homme déraciné à sept ans et à qui on a interdit de parler sa langue maternelle, le créole réunionnais. Vingt ans plus tard, il revient sur les traces de son enfance, à la recherche de réponses sur un passé trouble, en quête aussi de son identité. Le spectacle fait écho au témoignage d’un grand-père ou « gramoun kréol », expliquant qu’il interdit à son petit-fils de parler la langue car « ici il n’y a plus d’avenir », et « ce n’est pas avec cette langue qu’il aura du travail ». Daniel Léocadie comprend cette peur mais pose la question : si tous les grands- pères faisaient cela, qu’adviendrait-il de la langue ? Il imagine alors la parole de ce petit-fils : la mort de son grand-père provoque un bouleversement qui l’amène à retourner sur sa terre natale. Ce voyage est une quête de son histoire, à la recherche d’une autre part de lui-même restée là-bas pour enfin répondre à la question : kisa mi lé ? Qui suis-je ? Seul en scène, Daniel Léocadie s’attaque ainsi aux questions de l’identité réunionnaise, du bilinguisme et de l’assimilation. Le comédien est au centre d’une confrontation entre les langues française et créole, entre deux identités qu’il tente de faire cohabiter. »

Le Parisien parle de Poto-mitan(s) :

« La dame aux chiffons, pièce inspirée des contes créoles et écrite par Maroussia Pourpoint lors d’une résidence en Martinique avec le dispositif « Création en cours » des Ateliers Médicis.

Elle retrace l’épopée de sa grand-mère Perpétue Jeanne-Marie Pourpoint, de sa naissance en Martinique à son arrivée en France, durant les années 60, avec le BUMIDOM (Bureau pour le développement de migrations dans les départements d’outre-mer). Hommage à Mona, un voyage au fil de l’œuvre du chanteur Eugène Mona, véritable célébrité en Martinique mais encore trop méconnu en France Hexagonale. Comme un cri qui surgit pour rappeler au monde la richesse de la Martinique et qui résonne d'autant plus après l'évocation du Bumidom et de la désertion martiniquaise qui en découle, Maroussia Pourpoint, accompagnée de Célia Wa et Arlet Feuillard s'empare joyeusement du répertoire de Mona, afin de mettre en lumière une autre facette de la Martinique. »