À Vif

L’État est-il le seul responsable de la situation dans les banlieues ? Le dialogue entre « deux France », celles des nantis et des délaissés, est-il possible ?
Kery James, charismatique rappeur et poète humaniste, connu pour son écriture engagée et politique (notamment avec des titres comme Racailles ou Musique nègre), a cette fois choisi le théâtre pour questionner les préjugés. Dans À vif, deux avocats se livrent à une plaidoirie fortement argumentée et construite dans le cadre d’un concours d’éloquence du barreau : pour le premier, l’État est coupable du malaise des banlieues ; pour l’autre, les citoyens sont responsables de leur condition.
Et ça fuse, ça crie, ça rit aussi, dans cette joute oratoire ludique, passionnante, où les mots sont les instruments d’un combat, une arme libertaire, où les vérités ne sont pas manichéennes mais nous forcent à réfléchir pour sortir des discours simplistes.
Ça donne envie de s’en emparer, de semer ces mots, de se lancer dans la bataille !