Souliers rouges

Une petite fille orpheline est adoptée par une marâtre cruelle qui ne supporte pas que la fillette conserve le moindre souvenir de sa mère. Attirée par le rouge parce que sa mère aimait cette couleur, la petite fille reçoit d’un mystérieux marchand une paire de souliers… rouges. Ces derniers sont magiques et l’invitent à danser toute la nuit pour « retrouver sa maman. ». La petite fille les chausse…

Les destinées des petites filles sont souvent cruelles dans les contes d’Andersen mais Aurélie Namur reprend le fil de ce conte pour l’ancrer dans la modernité. Elle n’hésite pas à détourner le récit pour permettre à l’héroïne de se défendre contre le malheur, et ce faisant, à reprendre le fil de sa vie. La petite fille, comme la marâtre, feront le chemin l’une vers l’autre.
Dans une mise en scène magistrale, ciselée par le suspens et portée par des acteurs magnifiques, Félicie Artaud offre du grand théâtre à hauteur d’enfants.